C’est dans un communiqué publié cette nuit sur Twitter, que le jeune journaliste militant, a annoncé qu’il se retirait de la course aux élections législatives qui se tiendront en juin. Si Taha Bouhafs, a toujours eu la force d’esprit de camper sur ses positions, cette fois, on ne lui a pas laissé le choix de partir. Ces propos tenus lors d’une manifestation à l’encontre d’une policière qui réfutait les idées racistes au sein de la police, policière qui était elle-même d’origine maghrébine, est l’une des raisons qui l’a poussé à prendre cette décision.
Dans son communiqué il décrit les attaques qui vont des insultes aux menaces de mort dont il fait l’objet depuis plusieurs semaines. Une haine sans précédent, qui remet en cause sa légitimité à se présenter en tant que député, suite à sa condamnation pour « injure publique à raison de l’origine ». Alors que certains, condamnés pour les mêmes raisons, peuvent se présenter aux élections présidentielles, on constate malheureusement, que la liberté d’expression ne s’applique pas lorsque l’accusé est un jeune français originaire d’Algérie, issu des quartiers populaires.
Taha Bouahfs, qui voulait représenter « ceux qui ne sont rien », avec Rachel Kéké, toujours en lice, redonne tout de même un souffle à l’espoir porté par les minorités, l’espoir d’être entendu dans l’Assemblée National.
Source :
Communiqué – @T_Bouhafs