Maintenant 7 ans qu’elle n’avait pas fait d’interview, ni était apparue sur la télévision française, 13 ans qu’elle a mis un terme à sa carrière musicale, et c’est à Cannes que Mélanie aka Diam’s fait sont retour. Elle présente, en sélection spéciale,  son film « Salam », co-réalisé avec Houda Benyamina, réalisatrice du film primé au festival de Cannes « Divine », et la réalisatrice Anne Cissé qui se présente pour la première en compétition.

Mélanie raconte son histoire, son enfance et ses rêves, sa carrière et la notoriété en tant que Diam’s, sa quête de soi en tant que Mélanie, retombant ainsi dans l’anonymat loin du train de vie d’artiste. Elle parle à cœur ouvert de sa dépression, de sa tentative de suicide et de son passage en hôpital psychiatrique. Elle parle aussi du tourbillon de la célébrité, et de l’acharnement médiatique suite à sa conversion. Mélanie évoque également, dans son interview pour Brut, le scandale de Paris Match, la publication d’une photo, ou on la voyait sortir de la mosquée vêtue d’un jilbeb, les fausses interviews, les lettres de menaces.

Dans ce film, Mélanie Diam’s voulait donner des réponses aux nombreuses questions que ses fans notamment, ont eu à se poser. Son cheminement vers l’islam, et comment elle a survécu grâce à la foi, son départ prématuré au sommet de sa carrière. Aujourd’hui, elle ne renie pas son passé, Diam’s « Si elle n’avait pas trouvé la paix, serait morte ». Elle a tenu à signer son film « Mélanie-Diam’s », car même si elle a quitté le monde de la musique, son public n’oublie pas l’artiste.

Source: Interviews Brut x Cannes par Augustin Trapenard / photo et vidéo : @melanie_diams