Des avocats au Sierra Leone s’attaquent à une loi colonialiste vieille de 116 ans.

Mise en place sous l’empire britannique, cette loi sur le vagabondage vise à éliminer les rues des personnes dites « oisive et désordonnée », représentées par les vendeurs ambulants, les enfants des rues ou encore les prostitués. Ces personnes, une fois arrêtées, sont passibles d’une peine d’un mois de prison, le seul moyen pour en échapper est de donner des pots-de-vin ou d’accorder des services sexuels. Cette loi s’applique dans plusieurs pays dont le Sierre Leone, l’Ile Maurice, la Tanzanie, le Nigeria, l’Ouganda, la Gambie, la Zambie, ou encore, le Botswana. Alors que personne n’avait jusqu’à présent remis en cause cette loi, un collectif d’avocats Sierra léonais, ont étudié cette loi qui s’avère être contraire à la charte africaine des droits de l’homme.  Des ONG mènent actuellement des campagnes pour sensibiliser les autres pays africains qui commencent à s’y intéresser.

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France Inter – Au Sierra Leone, des avocats s’attaquent à une loi sur le vagabondage vieille de 120 ans (franceinter.fr)