Chez Google, on pouvait traduire jusqu’à 109 langues, de l’anglais au turc, en passant par le ouïghour ou le macédonien, mais en langue africaine, la liste était plus mince. Elle se tenait en quelques langues, notamment le zoulou et le swahili. Aujourd’hui, ce sont 133 langues qui sont disponibles sur le panel de l’application Google traduction.
Le PDG de Google, Sundar Pichai, a fait l’annonce de l’ajout de 24 nouvelles langues, lors de la conférence annuelle du « Google I/O », le 11 mai dernier. Parmi celles-ci il y a le sanskrit, le kurdish, ou encore l’une des plus vieilles langues natives américaines, le quechua. Mais la plus grande nouveauté c’est l’ajout d’une dizaine langue africaine : le bambara du Mali, l’ewe parlé au Togo et au Ghana, le krio du Sierra Leone, le luganda parlé en Ouganda et au Rwanda, l’oromo d’Éthiopie, le sepedi et le tsonga d’Afrique du Sud, le tigrinya parlé en Érythrée et en Éthiopie, le twi du Ghana et le lingala d’Afrique Central. Selon Jeune Afrique, plus 300 millions de personnes parlent couramment ces langues.
Avec ses nouvelles langues, le PDG de Google souligne la difficulté et l’importance de pouvoir les traduire. Les traductions, sont le fruit d’un travail fait par des institutions et des personnes natives de ses langues, mais elles restent très approximatives. Le média lemag.cd a testé le traducteur en lingala, et s’est rendu compte que la phrase ne se traduisait pas tout à fait dans son exactitude.
La démarche de Google dans l’introduction de ses nouvelles, vise à « briser la barrière de la langue ». C’est d’ailleurs un outil qui permet d’aider les réfugiés du conflit Russo-Ukrainien. Le PDG veut également permettre une connexion plus simple entre toutes les communautés, une communication simplifiée entre des personnes qui n’ont pas la même langue. L’introduction des langues africaines, vient aussi « en soutien aux peuples dont les langues sont sous représenté dans la plupart des technologies » d’après l’article de Jeune Afrique. Un début, car le continent possède un grand nombre d’ethnies, toutes aussi riches en dialectes.
Sources : Youtube – Google Keynote (GoogleI/O ’22) / Jeune Afrique / Lemag.cd